Les organisations syndicales signataires mettent solennellement en garde le préfet et ses représentants sur le terrain pour les risques qu’ils prennent en envoyant systématiquement les forces de l’ordre contre des jeunes qui manifestent pacifiquement, souvent accompagnés par des représentants des organisations syndicales. Ce fut le cas encore aujourd’hui aux abords de la place du 30 octobre.

Le droit à manifester est un droit constitutionnel et la loi accorde spécifiquement aux lycéens mineurs le droit de réunion.

Les fonctionnaires de police, en charge de l’ordre public, qui exhibent armes, bombes lacrymogènes, flashball et pistolets à la ceinture au sein même des cortèges montrent à quel point nous vivons dans un état répressif. Les provocations et violences policières sont inacceptables !

Ce pouvoir, qui sait que sa contre-réforme sur les retraites est rejetée par trois Français sur quatre, accuse les organisations syndicales d’entraîner la jeunesse dans la rue, alors qu’en fait c’est lui-même qui met la sécurité des jeunes en danger !

Les jeunes ne sont pas instrumentalisés, ils ont parfaitement compris en quoi consiste cette contre-réforme grâce aux « efforts de pédagogie » déployés par le gouvernement ! Pour les organisations signataires, la jeunesse a toute sa place aux côtés des salariés, des sans-emplois et des retraités pour refuser ce projet qui compromet gravement leur avenir, ainsi que celui de toutes les générations.

Dijon, le 15 octobre 2010

CGT Educ’action – CNT – FSE – FSU : SNES, SNESUP – Solidaires – UNEF – UNL – FCPE – Intersyndicale DDT-DREAL-DIR-CG (CFDT, CGT, CNT, FO, FSU, UNSA, SUD)