Des préavis de grève ont été déposés

Appel interfédéral au retrait de la loi Vidal :

http://www.snesup.fr/article/appel-interfederal-pour-le-1er-fevrier-du-plan-etudiant-la-plateforme-parcoursup

A l’appel de la FSU, CGT, FO, Solidaires, SGL, UNEF, UNL

Université de Bourgogne : motion – pétition d’assemblée générale :

http://snesup-bourgogne.org/posts/2018-01-29-manifestation.html

http://snesup-bourgogne.org/docs/2018/Petition_retrait_ORE_UB.pdf

signée par les syndicats de la FSU : SNES (second degré), SNCS (chercheurs scientifiques), SNESup (enseignement supérieur), et par la FERC-CGT, le SNPREES-FO, l’UNEF

Conseil national de la FSU, 24 janvier 2018 :



Par petites touches, les dernières mesures du ministre Blanquer annoncent un bouleversement en profondeur du système scolaire […] Le rythme soutenu des réformes et la dispersion affichée des mesures ne masquent en rien leur cohérence : le plan étudiant instaure la sélection généralisée dans l’accès au supérieur et s’articule avec la réforme du bac qui vise à affaiblir la valeur du diplôme national. Le lycée sera profondément modifié dans une logique d’individualisation des parcours et les inégalités sur le territoire ne feront qu’augmenter. La mission Mathiot laisse planer les plus grandes menaces sur l’avenir du lycée technologique. L’enseignement professionnel est sur la sellette, mis en difficulté par la concurrence du développement de l’apprentissage. Et l’orientation scolaire pourrait être confiée aux régions. La préparation de la prochaine rentrée scolaire risque de dégrader les conditions de scolarisation des élèves dans le premier comme dans le second degré (effectifs par classe, problème de remplacement…). En toute illégalité puisque la loi Vidal n’est toujours pas votée, la plateforme ParcourSup se met en place sous l’injonction ministérielle, sous la menace et les pressions de nombreuses directions d’établissements pour contrer les mobilisations au mépris des conditions de travail des collègues, des institutions démocratiques des universités et de la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur.

Ces réformes vont à l’encontre de la démocratisation du système scolaire, et les élèves et étudiant-es des classes populaires seront les premiers à en pâtir. Individualisation des parcours et des apprentissages, resserrement sur les fondamentaux, volonté de déposséder les personnels de leur expertise, de leur liberté pédagogique, l’autonomie… autant de lecture de cette politique qu’il nous faut décrypter auprès des enseignants mais aussi de l’opinion publique.