Petit frère du TAFTA, le CETA est un accord de libre échange entre le Canada et l’Europe. Il menace :
"-" Notre santé et l’environnement car le traité ne reconnais pas le principe de précaution.
"-" L’économie rurale et notre alimentation par la suppression des taxes douanières au profit de l’agrobusiness

"-" L’emploi avec potentiellement 45 000 emplois détruits en France

"-" Les Services Publics par la libéralisation de deux çi

Tout au long des négociations et de la phase de vérification juridique du texte, le collectif Côte d’Or a dénoncé à maintes reprises les graves problèmes que pose le texte de l’accord. Nous avons fait des propositions concrètes pour démocratiser nos politiques commerciales, les rendre plus transparentes, tout en les recentrant sur la protection de l’environnement et la défense des droits humains fondamentaux. Mais comme en fait foi le texte de l’AÉCG / CETA tel que signé en octobre 2016, nos inquiétudes restent les mêmes. Rien n’a avancé dans le sens d’une amélioration démocratique du processus et des garanties de protection de l’environnement et des droits humains. C’est pourquoi nous continuons à nous opposer résolument à sa ratification parce que :

Il donnerait à des milliers d’entreprises le pouvoir de poursuivre les gouvernements qui adopteraient de nouvelles réglementations menaçant leurs profits futurs

Le Système judiciaire sur l’Investissement (SJI) prévu dans le traité accorde aux investisseurs des droits hautement exécutoires mais n’exige, en contrepartie, aucune obligation.
Il minerait les efforts pour développer une agriculture durable et respectueuse de l’environnement
Il permettrait la contestation des mesures de précaution prises par le Etats pour protéger les consommateurs, la santé publique et l’environnement.

Afin de faire entendre ces messages avant le vote du Parlement européen, nous appelons les organisations de la société civile et les citoyens à nous retrouver : samedi 21 janvier à 10h30, place du Bareuzai à Dijon.

Nous distribuerons aux citoyens des cartes destinées aux parlementaires européens de la région pour leur exprimer notre opposition à ce traité.Seule une large mobilisation citoyenne peut empêcher la signature de ce traité dangereux pour les citoyens mais rentable pour les transnationales