Soucieuse de défendre les intérêts des salarié.e s du secteur public, comme du privé, confronté.e.s aux mêmes difficultés résultant des orientations libérales portées par le gouvernement et de contribuer à donner un avenir sécurisé à la jeunesse, la FSU s’associe à la journée d’action du 16 novembre.

Elle y porte, avec d’autres organisations syndicales et de jeunesse, des revendications et propositions notamment en termes de pouvoir d’achat, d’emploi, de protection sociale et de formation.

La casse du code du travail et du service public,

les ordonnances Macron, c’est toujours non !



Journée de mobilisation interprofessionnelle,

étudiante et lycéenne le 16 novembre

Pour la FSU, la CGT, FO, Solidaires, l’UNEF,

un constat s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroître les inégalités au profit d’une minorité :

"-" nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-es ;

"-" risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ;

"-" mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le

marché du travail ;

"-" remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection

à l’entrée de l’enseignement supérieur ;

"-" modération salariale et augmentation de la CSG ;

"-" atteintes au service public et à la protection sociale ;

Rien ne justifie ces régressions sociales

La France est championne d’Europe de la distribution de dividendes aux actionnaires

(54 milliards d’€ l’an dernier). Notre pays a les moyens pour des mesures de progrès social en faveur des salarié.e.s, des jeunes, des retraité.e.s. Il est possible de réduire le temps de travail, d’augmenter les salaires et de renforcer les garanties collectives. Il est possible de développer les services publics pour améliorer le quotidien des populations sur tous les territoires.

Privé-public un même combat

En même temps que sortent les premiers projets de décrets issus des ordonnances contre le code du travail (où même les employeurs qui ne voudront pas fusionner les instances de dialogue social n’auront pas le choix) se prépare un nouveau plan social contre le service public et les fonctions publiques (administration 2022).

Les reculs dans le secteur privé et les reculs dans le secteur public c’est « en même temps ».



Nous nous y opposons !

Les droits des salarié.e.s n’ont jamais été octroyés.

Ils ont été conquis.