Mobilisation et vigilance !

"-" contre la politique xénophobe et discriminatoire de Sarkozy

"-" face au Front National toujours à l’affût

Pour signer en ligne :

http://petition.tuxreseau.net/

Nous, syndicalistes, attachés au progrès social, assistons à une grave régression des droits sociaux et à une avancée de la xénophobie, terreau des idées d’extrême droite.

Nous vivons et constatons au quotidien :

• Le développement d’une gestion des salarié-e-s par la précarité, dont les premières victimes sont les jeunes et les femmes.

• Le gel des salaires et des traitements, la baisse des retraites, réduisant gravement le pouvoir d’achat d’une grande partie de la population ; des centaines de plans de licenciements condamnant jeunes et salarié-e-s âgé-e-s au chômage.

• Le traitement d’exception réservé aux salarié-e-s dits « sans papiers »

Le candidat président avait promis : « travailler plus pour gagner plus », mais dans les faits ce sont les plus riches qui sont les gagnants et les inégalités ne se sont jamais autant creusées ! Entre 2004 et 2007, les 0,001 % des mieux payés ont gagné 40 % de plus !

Une politique qui favorise la banalisation des idées de l’extrême-droite :

Depuis 2007, le gouvernement Sarkozy-Fillon n’a cessé d’avoir recours aux idées les plus réactionnaires, anti-immigrés et anti-jeunes. Depuis l’épisode du karcher censé nettoyer les banlieues jusqu’au débat nauséabond sur l’identité nationale en passant par l’affaire des « auvergnats » trop nombreux selon le ministre Hortefeux, la liste des clins d’œil appuyés à l’extrême droite est longue. Les actes ont suivi les paroles : fermeture du centre de réfugiés de Sangatte, reconduite musclée de « clandestins » aux frontières, caractère arbitraire des régularisations de sans papiers, criminalisation des soutiens (délit de solidarité) …

Une politique qui s’en prend aux plus démunis et qui vise à diviser.

Aujourd’hui, la politique antisociale du gouvernement se découvre au grand jour, notamment au travers de sa réforme sur les retraites. En outre, avec l’affaire Woerth-Bettencourt, il apparaît pour ce qu’il est : le gouvernement de Neuilly et de l’exclusion ! Pour preuve :

• Démantèlement des camps de gens du voyage et de Roms

• Déchéance de la nationalité pour certains français « d’origine étrangère » condamnés

• Attaque contre le droit d’accès aux soins pour les sans-papiers (Proposition de restriction de l’Aide Médicale d’Etat)

Et demain, jusqu’où iront-ils ? Bien sûr le FN savoure sa « victoire idéologique » et somme le pouvoir de passer aux actes.

Nous, syndicalistes, nous nous opposons fermement à cette politique de division, de stigmatisation et de répression qui vise d’abord à faire diversion face au mécontentement qui enfle dans le pays. Nous nous y opposons aussi parce qu’à terme, elle ne peut que renforcer le FN.

Un nouvel emballage mais le danger est le même :

Le FN veut se donner une image plus présentable avec Marine Le Pen. Mais fût-il relooké en brun marine, ce parti n’en reste pas moins un danger. De plus, des petits groupes l’aiguillonnent par des initiatives médiatiques stigmatisant les musulmans (apéros racistes, listes « anti-minarets ») ou s’en prenant aux homosexuel-le-s et au droit à l’avortement.

Toute cette mouvance d’extrême droite est confortée par les surenchères gouvernementales et les passerelles qui se reforment avec certains courants des partis de droite sensibles à l’idéologie frontiste et sa pression électorale. Cette menace s’inscrit dans une montée de l’extrême-droite dans plusieurs pays : Suède, Pays-Bas, Autriche, Hongrie, Suisse, Etats-Unis ( mouvement Tea Party ) …

Nous devons redoubler nos efforts pour redonner corps à la nécessaire vigilance syndicale et antifasciste. Plus que jamais il appartient aux organisations et aux structures syndicales de :

• Former leurs militant-e-s au combat contre les idées racistes, xénophobes et homophobes sur le lieu de travail

• Dénoncer, sans relâche, auprès des adhérent-e-s et des salarié-e-s, le caractère mensonger et nocif de « l’offre politique » de l’extrême-droite.

• Contribuer aux mobilisations les plus larges et unitaires contre l’extrême droite et contre toutes les politiques qui la favorisent.