Le 18 septembre est une journée d’action nationale du collectif "la retraite, une affaire de jeunes" – auquel appartient la FSU – qui se décline en Côte d’Or par des distributions unitaires de tracts et des collectes de signatures devant les lycées, CFA et à l’Université.

Extraits du texte du collectif, en pièce jointe et à l’adresse http://www.retraites-jeunes.fr/

Le gouvernement s’engage dans une nouvelle réforme des retraites. […] 14 organisations de jeunesse, syndicales, politiques ou associatives ont décidé de se réunir en collectif pour faire entendre un message : les jeunes refusent une réforme qui se traduirait par un allongement de la durée de cotisation et une baisse des pensions. Une réforme juste et favorable aux jeunes est possible.

Face à la précarité et au chômage des jeunes, renforçons notre système de protection sociale

Jeunes travailleurs et travailleuses, étudiant-e-s, en recherche d’emploi ou en insertion, nos parcours sont divers mais nous souffrons des mêmes maux, aggravés par la crise économique. Trop âgés pour bénéficier de la protection familiale, mais trop jeunes pour accéder aux minima sociaux, nous nous situons à un nouvel âge de la vie à la marge des protections sociales et voyons la solidarité nationale se réduire à peau de chagrin au gré des différentes réformes.

Alors que l’accès au premier emploi est de plus en plus tardif, que la précarité est la norme, et tout particulièrement pour les femmes, allonger la durée de cotisation est pour nous le signal inacceptable qu’il ne faudra plus compter sur un système de retraites solidaire qui garantisse une protection de haut niveau. Comment prétendre agir contre le chômage en refusant de faire de la place à notre génération dans le monde du travail ? C’est pourquoi nous refusons tout allongement de la durée de cotisation et revendiquons un système de retraite par répartition qui prenne en compte les évolutions de notre société et les nouveaux temps de la vie pour notre génération. […]

Nous revendiquons :

"-" La validation des années de formation dans le calcul des retraites.

"-" La prise en compte des périodes d’apprentissage, de stages, et leur réglementation, afin qu’ils ne constituent pas des emplois déguisés.

"-" La prise en compte des périodes d’inactivités forcées, périodes où les jeunes cotisent de manière inégale.

Premiers signataires :

UNEF, CGT, FSU, Solidaires, JOC, UNL, LMDE, MJS, JC, JRG, OLF, GA, UEC, GU, PG, Jeunes Ecologistes, DIDF-Jeunes, Génération Précaire…