Toutes et tous à la manifestation à Dijon ! Rendez-vous à 10h30 place de la Libération, puis rassemblement devant la CPAM.
Pour l’emploi, les salaires, la protection sociale !
Emploi, pouvoir d’achat et salaires, accès aux services publics, protection sociale… la situation économique et sociale continue de se dégrader. Les salarié-es du public comme du privé, mais aussi les jeunes, les chômeurs et les retraité-es ne l’acceptent pas.
Le pacte de responsabilité proposé par le gouvernement est conditionné à une nouvelle et importante réduction des dépenses publiques. Or cette politique est déjà responsable depuis des années, de la baisse des salaires des agents de la Fonction publique, d’une réduction considérable des
emplois et d’une dégradation des services publics à la charge de l’État et des collectivités territoriales. La fin de la contribution des entreprises à la branche famille à l’horizon 2017 va constituer un manque à gagner pour la protection sociale et risque d’entraîner sa fiscalisation. Notre modèle social est ainsi fragilisé alors qu’il avait été reconnu comme un amortisseur de la crise.
Pour réorienter ces choix économiques et sociaux, la FSU , avec la CGT, FO et Solidaires, appelle les personnels à être
en grève le 18 mars prochain.
Quatre raisons de faire grève :
Fonction Publique : Fonction publique et Services publics sont un puissant levier pour lutter contre les inégalités et les injustices sociales, pour répondre à tous les besoins sur l’ensemble du territoire. Ils sont
créateurs de richesse et participent au développement de l’activité et de l’attractivité de notre pays. Ils ont besoin d’être soutenus ou développés, et c’est particulièrement vrai en période de crise.
Emploi : L’emploi public nécessite également d’être relancé, et la précarité de nombreux non titulaires est insupportable. Il y a urgence a créer des emplois dans tous les secteurs où cela est nécessaire.
Protection sociale : Notre pays a la chance d’avoir une protection
sociale solidaire et il y consacre une part importante de notre PIB. Le
déficit est dû non pas à l’excès de dépenses mais au manque de recettes !
Les besoins à couvrir posent une nouvelle fois la question du financement : santé, perte d’autonomie, compensation du handicap, famille, retraite… Cela implique une réforme ambitieuse appuyée sur des recettes supplémentaires.
Salaires : la reconnaissance du travail des fonctionnaires appelle la fin du gel du point d’indice et l’ouverture de négociations pour la revalorisation de toutes et tous.
En annonçant une réduction d’au moins 50 milliards d’économies pour réduire le déficit public et financer le pacte de responsabilité pour
les entreprises, le Président de la République s’est placé dans l’impasse de l’austérité !
Toutes et tous à la manifestation à Dijon !
Rendez-vous à 10h30 place de la Libération, puis rassemblement devant la CPAM.